LES LIVRES D’ARCHITECTURE
Notice détaillée
Auteur(s) |
Vitruve |
| Perrault, Claude
Leclerc, Sébastien (graveur), et alii |
Titre |
Les dix livres d’architecture de Vitruve |
Adresse |
Paris, J.-B. Coignard, 1673 |
Localisation |
Paris, Ensba, 1665 A 13 4 |
Mots matière |
Architecture, hydraulique, machines |
English
Né
dans une famille de riches bourgeois parisiens, qui comptait déjà
des scientifiques de renom, Claude Perrault est le frère aîné
de l’écrivain Charles Perrault, célèbre pour
ses Histoires ou Contes du temps passé. Il étudie
d’abord la médecine et la physique, s’affirmant comme
un partisan de l’« iatromécanisme » prôné
entre autres par G. A. Borelli, théorie alors en grande vogue,
ce qui lui vaut d’enseigner dès le début des années
1650 la physiologie et l’anatomie puis d’entrer en 1666
à l’Académie des Sciences. Auteur de plusieurs traités
de physique, il ne manque pas d’attirer l’attention de Colbert,
qui sera également le principal protecteur de son frère.
Bien introduit à la cour, il est chargé, en raison de
ses connaissances dans le domaine de l’astronomie, de la conception
de l’Observatoire de Paris, construit entre 1667 et 1669, puis
est nommé directeur du comité pour l’élaboration
de la façade orientale du Louvre, avant d’être invité
en 1672 dans la toute nouvelle Académie d’Architecture,
créée l’année précédente. Cette
institution avait pour fonction essentielle de définir une doctrine
globale de la grande architecture française ; fondée sur
des principes rationnels qui devaient trouver leur caution historique
et théorique dans les œuvres de l’Antiquité,
en fait dans les créations de la période impériale
romaine, les seules qui fussent vraiment accessibles à l’époque,
cette doctrine devait assurer aux monuments du règne de Louis
XIV une valeur universelle et rendre à la France la place qui
lui revenait dans le concert des nations européennes. Cette volonté
de définir dans le domaine de la construction publique, qu’elle
fût religieuse ou profane, un art où la notion de beauté
répondrait à des règles dûment établies
et rendues incontestables par le prestige des écrits ou des édifices
dont elles seraient tirées suscita plusieurs opérations
à caractère officiel, au nombre desquelles on compte l’envoi
de l’architecte Antoine Desgodets à Rome, non pas en tant
que pensionnaire de l’Académie de France créée
dans cette ville par le même Colbert en 1666, mais avec la mission
particulière de faire des relevés aussi précis
que possible des monuments antiques.
C’est
dans ce contexte que Claude Perrault, dont la compétence en tant
que bâtisseur ne semble pas avoir été fondée
sur des études spécifiques, mais sur une expérience
solide et sur une connaissance approfondie des traités de l’Antiquité
et de la Renaissance, cette dernière le désignant aux
yeux de Colbert comme un spécialiste de la théorie architecturale,
et qui avait en outre le mérite de maîtriser le latin et
sans doute à un moindre degré le grec ancien, se vit confier
dès les années 1665-66 la traduction et le commentaire
détaillé du De architectura de Vitruve. Ce singulier médecin-architecte
a tout de suite mesuré la tâche et les responsabilités
impliquées dans ce « commandement » à lui
transmis par le pouvoir. La première édition française
de ce traité fondamental, le seul qui eût échappé
au naufrage presque total de la littérature technique de l’Antiquité,
celle de Jean Martin, parue à Paris en 1547 et rééditée
en 1572, malgré la qualité des illustrations de Jean Goujon,
n’avait pas connu un grand succès, en raison de l’obscurité
relative de sa traduction. Or il était, dans le projet colbertien,
de la plus haute importance de rendre sûre et accessible à
tous les corps de métiers engagés dans la construction
la connaissance de ce traité latin, dont on continuait à
penser qu’il contenait les principes fondateurs de ce qu’on
n’appelait pas encore l’architecture classique. Perrault
l’affirme dès le début de sa préface : «
Entre les différents soins que l’on a employés en
faveur de l’architecture, la traduction de Vitruve n’a pas
semblé peu importante : on a estimé que les préceptes
de cet excellent auteur, que les critiques mettent au premier rang des
grands esprits de l’antiquité, étaient absolument
nécessaires pour conduire ceux qui désirent de se perfectionner
dans cet art, en établissant, par la grande autorité que
ses écrits ont toujours eue, les véritables règles
du beau et du parfait dans les édifices ». Le grand mot
est lâché : autorité. Cette perspective essentiellement
normative implique un certain nombre d’obligations, dont Perrault
est pleinement conscient.
La première
de celles-ci est la lisibilité ; il sait – et il l’écrit
– que si la précédente tentative en français
a rencontré peu d’audience auprès de ceux qui en
auraient eu besoin, c’est à la fois parce que son auteur,
le secrétaire du cardinal de Lenoncourt, n’avait pas une
familiarité suffisante avec toutes les disciplines abordées
dans le De architectura, mais aussi parce que les modalités
de transcription et de traduction n’avaient pas été
établies avec toute la rigueur nécessaire. Pour y parvenir,
compte tenu des difficultés inhérentes au texte, auquel
il ne veut en principe rien changer, et à la terminologie employée
par Vitruve, qui est à la fois grecque et latine, il a pris quant
à lui des « précautions » qui sont souvent
des « libertés », dont il ne fait pas mystère,
et qui visent moins à l’exactitude philologique, dont seuls
quelques érudits, ceux qu’il appelle les « doctes
curieux », auraient pu tirer profit, qu’à la clarté
de l’exposé. Conscient cependant du fait qu’il ne
pouvait prétendre résoudre tous les problèmes dans
le corps d’une traduction qui se voulait aussi limpide que possible,
et qui à ce titre devait éviter la glose ou la circonlocution,
conscient également de la nécessité de «
laisser quelquefois des mots latins et grecs dans le texte »,
il recourt à des notes abondantes, disposées au bas de
chaque portion de développement ; le lecteur en est averti par
des appels chiffrés, et ces explications, qui contiennent aussi
bien la mention des leçons différentes trouvées
dans certains manuscrits ou livres imprimés que des observations
sur les contradictions internes de l’auteur latin, un rappel des
autres interprétations qui ont été proposées
avant lui de tel ou tel passage, ou encore des précisions techniques
sur la nature et l’emploi de telle ou telle structure ou de tel
ou tel instrument, occupent fréquemment plus de place dans la
page que le texte lui-même, bien qu’elles soient écrites
en caractères plus petits. Ce sont elles qui font encore, il
faut le dire, pour les « vitruviens » contemporains, le
prix de cet ouvrage.
La seconde
obligation, corollaire de la première, est l’illustration.
Les « figures » qui sont annoncées, comme les notes,
dans le titre, constituèrent sans aucun doute en leur temps l’attrait
majeur de l’ouvrage. Elles sont de deux sortes : des xylographies
qui sont insérées dans les notes, et des gravures sur
cuivre, qui constituent les planches, au nombre de 65 dans la première
édition ; extrêmement soignées dans le détail,
elles occupent le plus souvent une page entière, et parfois se
déploient sur une double page ; chacune d’elles est accompagnée
d’une « explication » d’autant plus efficace
qu’elle se réfère aux lettres qui, sur le dessin,
désignent les parties les plus significatives du plan, de la
coupe ou de la restitution. Les gravures sont dues à différents
artistes dont le nom apparaît, mais pas toujours, dans le bas
du dessin.
Une autre
exigence impliquée dans ce cahier des charges implicite mais
contraignant est l’actualisation, particulièrement dans
le domaine de la technique architecturale ou hydraulique : il importe
de montrer à la fois que les méthodes préconisées
par Vitruve sont pour l’essentiel applicables, même si Perrault
ne se prive pas de critiquer certaines descriptions qu’il juge
incohérentes, mais aussi que les pratiques des constructeurs
ou inventeurs du siècle de Louis XIV en proposent des applications
ingénieuses et éventuellement perfectionnées. Cet
aspect de l’opération, qui n’exclut pas des allusions
laudatives à l’action de Perrault bâtisseur, transparaît
dès le frontispice de Sébastien Leclerc : à l’arrière-plan
de la scène où l’allégorie de l’Architecture
s’adresse à la personnification de la France pour lui présenter
l’ouvrage de Vitruve, s’élève la Colonnade
du Louvre en cours d’achèvement, et à gauche règne
un arc de triomphe, également conçu par l’auteur,
surmonté de la statue équestre du souverain. Pour illustrer
les notions d’ichnographia (plan), d’orthographia
(élévation frontale), de skiagraphia (coupe transversale)
et de scænographia (vue cavalière ou perspective),
le choix se porte, comme par hasard, sur l’Observatoire de Paris
(planches II et III de I, 2). Ailleurs, l’auteur évoque
prolixement, en X, 12, note 3, la « machine » que Francini
(Francine), « gentilhomme français originaire de Florence
», a inventée et fait construire dans le jardin de la bibliothèque
du roi à Paris : son fonctionnement apparaît bien plus
satisfaisant que celui de la pompe de Ctésibius, dont notre auteur
met en doute, avec quelque raison, qu’elle ait pu jamais élever
des quantités d’eau importantes. Lorsqu’il s’agit
d’évaluer les erreurs dues à la vision humaine,
Perrault consacre en VI, 2, note 1, une analyse poussée du problème
où il donne un aperçu de ses connaissances en optique
et en physiologie, ainsi que de son expérience personnelle dans
l’appréhension des volumes. Cela n’empêche
nullement que plusieurs des dessins ou planches de ce livre conservent,
pour la compréhension du texte du vieux théoricien latin
une valeur épistémologique éminente : les restitutions
en plan des théâtres romain et grec (planches 42 de V,
7 et 45 de V, 8) sont fondées sur un tracé régulateur
parfaitement maîtrisé ; les proportions du chapiteau ionique
et le tracé de la volute témoignent d’une remarquable
compréhension du texte (planche 21 de II, 3), même si les
recherches des architectes italiens du XVIe siècle avaient bien
défriché la question ; la magnifique planche 23 de IV,
1, qui oppose opportunément le chapiteau du pronaos du Panthéon
(jugé à l’époque augustéen) à
celui de Vitruve, est pleinement démonstrative des proportions
plutôt ramassées de ce dernier, etc. Même la restitution
erronée de la basilique de Fano (planche 40 de V, 1), avec sa
curieuse voûte sous charpente triangulaire, n’est pas dépourvue
d’intérêt, en raison même de l’ingéniosité
de son montage, tiré, en toute rigueur, d’une lecture précise
mais mal étayée des termes techniques de l’un des
développements les plus difficiles du De architectura.
D’une manière générale, si le Vitruve
de Perrault délivre encore de nos jours beaucoup d’enseignements
utiles et demeure, même pour le non spécialiste, un livre
attrayant, il le doit essentiellement à son apparat graphique.
Peut-on
en dire autant de la traduction elle-même ? Indépendamment
de la qualité de la langue, claire et souvent élégante,
il est difficile, dans une édition dépourvue du texte
latin, d’évaluer la crédibilité des «
lectures » retenues par l’auteur, même s’il
donne fréquemment en note les raisons de ses choix. Il apparaît
cependant qu’il se fonde sur le texte de Fra Giocondo (éditions
de 1511 et de 1513), le savant moine de Vérone qui le premier
a su rendre au De architectura, dont la tradition manuscrite
était très fautive, sa cohérence grammaticale et
thématique. Les traces de Giocondo sont nombreuses et indéniables,
depuis les scamilli impares de III, 5, 5, c’est-à-dire
les « escabeaux qui font inégalité », jusqu’à
la proportion de huit diamètres et demi (au lieu des neuf diamètres
de la tradition manuscrite unanime) pour la hauteur de la colonne ionique
en IV, 1, 8, ou au thyroréion ou vestibule de la maison
grecque en VI, 7, 1, etc. Mais Perrault retient beaucoup des amendements
ou corrections apportés à cette version par Guillaume
Philandrier dans ses Annotationes (1544, 1552). Cet auteur
est du reste assez souvent nommé dans les notes, et il est clair
que c’est surtout à travers ses commentaires que Perrault
connaît la publication de Fra Giocondo. Il s’agit assurément,
pour l’époque, des références les plus dignes
de considération, et l’usage constant bien que plutôt
discret qu’il en fait constitue une garantie de correction et
de compréhension, en dépit de nombreuses difficultés
rémanentes. Mais Perrault cite aussi en termes plus ou moins
positifs beaucoup d’autres éditeurs ou commentateurs de
Vitruve, tels Budé, Cesariano, Martin, Barbaro (avec éventuellement
des allusions aux dessins dont Palladio avait enrichi son Vitruvio),
Baldi, Turnèbe. Il mentionne également, d’une façon
volontiers critique mais « sans marquer l’endroit de leurs
ouvrages d’où sont pris les témoignages »
pour éviter, dit-il dans sa préface, toute affectation
d’érudition, les travaux de divers théoriciens,
ou les traités publiés par quelques grands architectes,
tels ceux d’Alberti, de Serlio, de Palladio, de De l’Orme,
de Bullant, de Vignola, de Scamozzi, de Wotton ou de Goldmann, ce qui
donne une haute idée de sa culture européenne en ce domaine.
À quoi s’ajoutent des allusions, toujours imprécises
mais vérifiables, aux auteurs anciens, les noms qui reviennent
le plus souvent étant ceux d’Archimède, Aristote,
Arnobe, Aulu-Gelle, Ausone, de Galien, Strabon, Plutarque ou Pline l’Ancien.
Il affirme de surcroît avoir consulté des manuscrits, dont
il est malaisé de retrouver l’identité ; mais les
connaissances dont nous disposons aujourd’hui sur la tradition
médiévale du De architectura autorisent quelques
observations. Ainsi, à propos d’un passage corrompu de
II, 8, 19, il donne la leçon considérée comme fautive
d’un manuscrit « dont il s’est servi », et où
l’on reconnaît le texte adopté par les codices
de la famille de G, le Gudianus 69 de Wolfenbüttel, sans doute
plus précisément un manuscrit dépendant de U, dont
on sait le rôle qu’il joua dans la diffusion du texte de
Vitruve en Italie. Perrault lui préfère à juste
titre la lecture relevée « dans les livres imprimés
», en l’occurrence l’édition de Fra Giocondo,
non mentionnée explicitement. On entrevoit ainsi l’importance
du travail accompli par Perrault et l’efficacité de sa
méthode, bien qu’il déplore la brièveté
du temps dont il a disposé pour achever son œuvre, évoquant
sans doute à mots couverts la pression à laquelle il a
été soumis par son puissant commanditaire.
Il serait
trop long d’examiner dans quelle mesure le projet normatif à
visée politico-idéologique de Colbert a été
servi par cette édition. Disons seulement que malgré l’apparente
précision des prescriptions vitruviennes, Perrault est bien conscient
du caractère aléatoire ou arbitraire des « règles
» du théoricien latin pour la définition d’une
« beauté positive », d’autant que des critères
objectifs, à savoir la solidité, la salubrité et
la commodité, comptent, de son point de vue, plus que l’exactitude
des proportions. Au même moment, les mensurations effectuées
par Desgodets, publiées en 1682 dans ses Edifices antiques
de Rome, mettent en évidence l’absence de coïncidence,
déjà douloureusement enregistrée dès l’époque
de Bramante, mais ici affirmée de la façon la plus claire
et la plus massive, entre les préceptes du De architectura
et les relations proportionnelles observables sur les vestiges à
tous les niveaux des plans et des élévations, ce qui ne
manque pas de susciter les polémiques les plus âpres au
sein de l’Académie.
Quoi qu’il
en soit, la fortune de l’ouvrage de Perrault sera immense, comme
le prouvent les éditions abrégées qui très
vite se multiplient à Paris (1674), Amsterdam (1681),
Londres (1692, 1703, 1729), Venise (1711, 1747, 1794) ou Madrid (1761).
Elles répondent à une demande évidente, et témoignent
du succès de cette traduction, qui sera transposée dans
presque toutes les langues européennes, et présentée
sous une forme plus maniable comme un véritable manuel à
l’usage des praticiens. En 1684 Perrault publiera une version
augmentée de la version intégrale de 1673.
Pierre Gros (Université de Aix-Marseille-I / Institut
universitaire de France) – 2008
Bibliographie critique
G. Germann, Vitruve et le vitruvianisme. Introduction à l’histoire
de la théorie architecturale, Lausanne, Presses polytechniques et
universitaires romandes, 1991 (1ère éd. : Darmstadt,
1987).
W. Herrmann, La théorie de Claude Perrault, Bruxelles/Liège,
Mardaga, 1980 (1ère éd. : Londres, Zwemmer, 1973).
F. Lemerle, « Vitruve, Vignole, Palladio et les autres : traductions, abrégés et augmentations au XVIIe siècle », Architecture et théorie. L’héritage de la Renaissance, Tours, Cesr, 3-4 juin 2009/Paris, École d’architecture de Paris-Malaquais, 5 juin 2009.
F. Lemerle, « D’un Parallèle à l’autre. L’architecture antique : une affaire d’État », Revue de l’Art, 170, 2010-4, p. 31-39.
F. Lemerle, « La face cachée du Vitruve de Claude Perrault (1673, 1684) », M. Chaufour & S. Taussig (éd.), La cause en est cachée, Études offertes à Paulette Choné par ses élèves, ses collègues et ses amis, Turnhout, Brepols, 2013, p. 447-455.
C. Perrault, Les dix livres d’architecture de Vitruve, Préface
d’Antoine Picon, Bibliothèque de l’image, 1995 (édition
en fac-similé : Les dix livres d’architecture de Vitruve,
corrigez et traduits nouvellement en françois, avec des notes
et des figures, Paris, Jean-Baptiste Coignard, 1673).
A. Picon, Claude Perrault, 1613-1688 ou la curiosité d’un
classique, Paris, Picard, 1988.
Notice
Les Dix livres d’architecture de Vitruve, corrigez et traduits nouvellement
en françois, avec des notes et des figures / [par Claude Perrault].
- A Paris : Chez Jean Baptiste Coignard, 1673. - Frontispice, [18], 325,
[1 bl.], [16] pages : LX gravures sur cuivre, environ 84 illustrations
gravées sur bois, 2 bandeaux, cul-de-lampe. - in-fol.
Mise en page complexe : le texte alterne du romain, du romain de plus
petite fonte pour les notes, et l’italique pour les explications
de planches. Les planches de cuivre, de très grande qualité,
sont insérées dans le texte, certaines d’entre elles
sur double page. Les notes comprennent parfois une illustration plus simple
ou un diagramme sur bois.
Frontispice dessiné par Sébastien Leclerc, gravé
par G. Scotin. Bandeau gravé par S. Leclerc, p. 1, cul de lampe
non signé p. 26. Planches gravées par G. Edelinck, E. Gantrel,
J. Grignon, Jean-Jacques Tournier, P. Vanderbank (« Vanderbank
»), N. Pitau, J. Patigny.
Le nom de Claude Perrault apparaît en signature de la préface.
Index : « Table de ce qui est contenu dans le texte et dans les
notes », en fin de volume (16 p.). Errata sous le nom d’«
Avertissement et Additions aux notes », p. 322-325.
Dans l’exemplaire sont reliés à la suite : Parallèle
de l’architecture antique et de la moderne contenant les profils
des plus beaux édifices de Rome comparés avec les dix principaux
autheurs qui ont écrit des cinq ordres ; scavoir, Palladio et Scamozzi,
Serlio et Vignole, D. Barbaro et Cataneo, L.B. Alberti et Viola, Bullant
et De L’Orme. Seconde édition augmentée des piédestaux
de chaque ordre suivant l’intention des mêmes autheurs. -
A Paris, chez Claude Jombert... Jean et Joseph Bardou frères, (sd).
- [7 pages imprimées]-[1 bl.]-2-100 pages gravées.
Cicognara 727 ; Fowler 418 ; Mark Millard collection 168 ; RIBA 3512.
Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 1665 A 13 4.
*Notes :
- Reliure de veau raciné avec filets d’encadrement à
froid, du XIX e siècle « à la manière de »,
42,7 x 29 cm.
- Exemplaire acheté par l’École des Beaux-Arts en
octobre 1841, sous le numéro de prise en charge 372, quoique ce
numéro soit en fait estampillé sur l’exemplaire de
l’édition de 1684.
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