LES LIVRES D’ARCHITECTURE
Notice détaillée
Auteur(s) |
Alberti, Leon Battista |
Titre |
De re ædificatoria... |
Adresse |
Florence, N. di Lorenzo, 1485 |
Localisation |
Paris, Ensba, 20 A 4 |
Mots matière |
Architecture, Traité |
English
Leon Battista
Alberti écrivit le De re aedificatoria au milieu du
XVe siècle. Le terminus post quem pour le début
de la rédaction est traditionnellement placé en 1443,
date à laquelle l’humaniste quitte Florence pour revenir
à Rome ; pendant son séjour dans la Ville éternelle,
il aurait en effet privilégié l’étude de
l’architecture et de la prose latine par rapport à celle
de la langue vulgaire et des arts figuratifs. Krautheimer (1963, p.
49) a émis l’hypothèse qu’en 1440, sollicité
par Lionello d’Este, il aurait entrepris une traduction de Vitruve,
vite abandonnée, ce qui aurait pu avoir une influence sur sa
décision de rédiger un traité d’architecture.
Quant au terminus ante quem de la fin du travail, il peut être
daté de 1452, grâce aux indications de Biondo Flavio, collègue
d’Alberti, qui le définit comme l’auteur du plus
élégant livre sur l’art de bâtir, à
un passage des Ludi rerum mathematicarum, bref ouvrage consacré
aux mathématiques par Alberti lui-même et dédié
à Meliaduso d’Este, lequel mourut en 1452, et enfin à
Matteo Palmieri, qui, toujours en 1452, écrit : « Leon
Battista Alberti, uomo di ingegno acuto e penetrante e bene istruito
nelle arti e scienze presentò al pontefice (Niccolò V)
i suoi eruditissimi libri sull’architettura » (cité
par Borsi 1986, p. 26).
Le De
re aedificatoria fut conçu et rédigé en latin,
en dix livres d’un texte délibérément privé
d’illustrations, lesquelles étaient selon l’humaniste
lui-même, « étrangères au projet » (res
ab instituto aliena, éd. Orlando Portoghesi, p. 177). Alberti
aurait eu l’intention d’ajouter à ces dix livres
quatre autres, consacrés à la construction des navires,
à l’arithmétique et la géométrie,
au trésor public et à tout ce qui touche à la profession
d’architecte. Selon P. Portoghesi (1966, p. XII), les cinq premiers
livres auraient pu être écrits entre 1443 et 1445, tandis
que les cinq autres auraient été rédigés
entre 1447 et 1452. Quant à l’editio princeps,
elle fut établie à Florence par la volonté du neveu
et héritier de l’auteur, Bernardo d’Antonio di Ricciardo
degli Alberti, et sortit des presses de Niccolò di Lorenzo Alamanni
le 29 décembre 1485, avec en guise d’introduction une lettre
de l’humaniste Angelo Poliziano (Ange Politien), et en conclusion
une composition en vers latin d’un certain Battista Siculo, dont
on ne sait rien par ailleurs (Boschetto 2000, p. 64, 125 et 174 ; Böninger
2007, p. 611-630).
Si l’on
en croit la brève lettre de Poliziano, Leon Battista Alberti
aurait eu l’intention de publier lui-même son œuvre
en la dédiant à Laurent de Médicis, et Bernardo
Alberti, se fondant sur les livres du De re ædificatoria
corrigés et amenés à perfection par son oncle (propemodum
emendatos perpolitosque) aurait établi le texte des dix
livres (descriptos eos ex Archetypis atque in volumen redactos)
dans le but de promouvoir l’édition imprimée dédiée
à Laurent. L’hypothèse selon laquelle Poliziano
se serait occupé de la collation des divers manuscrits et de
la correction des épreuves n’est pas prouvée. Au
cours de l’été 1485, alors que l’impression
était en cours, l’imprimeur allemand Niccolò di
Lorenzo fit faillite, et la publication fut menée à terme
par un certain Lorenzo Tinghi, qui ne poursuivit pas ensuite son activité
de libraire.
On a reconnu
dans le codex Laurenziano Plut. 89 sup. 113 l’un des manuscrits
utilisés par les typographes qui ont travaillé pour Niccolò
di Lorenzo d’abord, et pour Lorenzo Tinghi ensuite. Le fait que
ce codex ait été assez mal préparé, avec
l’intervention de plusieurs mains, traduit bien les problèmes
qu’a dû poser la cessation d’activité de Niccolò,
à la fin de 1485, et la reprise du travail par un autre imprimeur
qui en fut la conséquence (Fiaschi 2001, p. 267-284). Adolfo
Tura (2002, p. 16-23) a récemment découvert que l’impression
du De re ædificatoria fut réalisée avec
une nouvelle casse de caractères d’imprimerie. Le texte
latin de l’édition de 1485 fut réimprimé à
Paris en 1512 par les soins de Geoffroy Tory, chez le libraire Berthold
Rembolt ; les textes des dix livres y sont pour la première fois
divisés en chapitres. À partir de là, le traité
fut publié en diverses langues, en conservant cette subdivision
en chapitres.
Il est impossible
de traiter de tous les sujets et arguments développés
dans les dix livres du De re ædificatoria, tant est grande
leur variété et leur importance historique. Aussi me limiterai-je
à la question des sources, et à une description synthétique
de la structure du traité, et des thèmes généraux
qui caractérisent les différentes parties dont est composé
le traité, ainsi qu’à un bref approfondissement
du concept global de l’architecture, tel qu’il est conçu
par Alberti.
Le De
re aedificatoria est la première tentative moderne de systématisation
de l’architecture, de sorte que la confrontation avec le De
architectura de Vitruve est inévitable. On a beaucoup écrit
sur le sujet. Rappelons seulement qu’Alberti donne à plusieurs
reprises la preuve qu’il connaît et qu’il apprécie
le traité antique – la seule critique explicite, au début
du livre VI, concerne la langue et la terminologie de Vitruve, qui,
selon le Florentin, semble vouloir parler grec aux Latins et latin aux
Grecs, de telle sorte que l’on ne comprend plus rien, «
ut non intelligamus » (Krautheimer 1963). Le De re
ædificatoria se propose d’être non seulement
une mise à jour, mais aussi un approfondissement et une mise
à l’épreuve critique de la logique interne de l’architecture
antique. Ce faisant, Alberti prend une attitude particulière,
plus indépendante que celle de ses successeurs de la première
moitié du Cinquecento, qui auront vis-à-vis de la doctrine
vitruvienne une conception plus orthodoxe. Son ouvrage est un traité
humaniste consacré à l’architecture, d’une
érudition très dense. Chaque page témoigne d’une
profonde connaissance des textes philosophiques, scientifiques et historiques, mais l’auteur connaît tout aussi bien la poésie,
la littérature et la rhétorique. Le livre ni cite pas
moins de cinquante auteurs classiques (Caye/Choay 2005, p. 41-44) ;
mais nombreuses sont aussi les références implicites,
en particulier aux auteurs du Moyen Age (Zubov 1958). En outre, Alberti
bénéficie d’une expérience personnelle très
riche, et d’une connaissance directe non seulement des ruines
de l’antiquité, mais aussi de l’architecture contemporaine
et des techniques de maçonnerie et de construction.
Alberti
traite de l’architecture comme d’une science humaine globale,
qui, s’occupant de l’homme compris tant comme individu singulier
que comme membre d’une communauté, prend soin de l’insérer
consciemment dans un territoire afin de contribuer au bonheur de son
existence. L’architecture naît en même temps que l’homme
et se développe parallèlement à la société
humaine, qu’elle contribue à organiser, à protéger
et à structurer. L’architecte est le dépositaire
d’un savoir profond et son œuvre est le produit d’un
intellect qui est en relation avec la nature par le biais des matériaux,
avec l’histoire d’un territoire par le choix des lieux et
des environnements dans lesquels il faut construire, et du fait de la
typologie constructive avec l’organisation sociale.
L’ouvrage
peut se diviser en trois parties. En premier lieu, les livres I, II
et III, Lineamenta, materia et opus traitent
de l’architecture en tant que disegno projectif, et de
la construction comprise du point de vue des matériaux et du
travail de mise en œuvre. Les livres IV et V, Universorum opus,
singulorum opus, s’occupent de la typologie des édifices
; les quatre livres qui suivent, Ornamentum, sacrorum ornamentum,
publici profani ornamentum, privatorum ornamentum sont consacrés
à la définition esthétique de l’architecture.
Enfin le livre X, Operum instauratio, concerne la restauration.
Le concept
de disegno, entendu comme instrument intellectuel de projectualisation
de l’architecture, représente l’une des principales
innovations théoriques du De re ædificatoria.
Toutefois, et le fait est bien connu, la définition d’un
tel concept ne va pas sans difficultés, puisque dans le système
d’Alberti, le disegno fait partie du corps lui même.
Alberti écrit : « Nam aedificium quidem corpus quoddam
esse animadvertimus, quod lineamentis veluti alia corpora constare et
materia. Quorum alterum istic ab ingenio produceretur, alterum a natura
susciteretur. Huic mentem cogitationemque, huic alteri parationem selectionemque
adhibendam » (Orlandi-Portoghesi, p. 15 ; trad. française,
Caye/Choay, p. 51). Un lecteur contemporain peut légitimement
se demander comment un corps peut avoir des lineamenta. L’idée
que le corps puisse être considéré en soi comme
un « dessin » trouve sa source dans la distinction aristotélicienne
entre forme et matière. On se reportera à ce passage de
la Physique du philosophe : « les corps de la nature
ont des surfaces, des solidités, des lignes et des points »
(II, 2, 1). Ce texte est extrait d’un développement consacré
à la forme et à la matière des objets produits
par la nature et par l’art, dans lequel Aristote explique que
tout objet, naturel ou produit par l’homme, peut être étudié
soit du point de vue physique – celui de la matière –
que du point de vue mathématique – celui de la forme. Il
écrit plus loin : « Si l’on regarde aux anciens philosophes,
on pourrait croire que l’objet de la physique n’est que
d’étudier la matière ; car Démocrite et Empédocle
ont à peine effleuré la question de la forme et de l’essence.
Mais s’il est vrai que l’art imite la nature, on peut dire
que c’est à une seule et même science d’étudier
jusqu’à un certain point et tout à la fois la forme
et la matière. Si par exemple, c’est au médecin
d’étudier la santé, et de plus la bile et le flegme
dans lesquels la santé consiste ; si de même l’architecte
s’occupe tout ensemble de la forme de la maison et de la matière
de la maison, les murailles et les bois, et ainsi de tout le reste,
on en peut conclure que la physique doit étudier les deux natures
à la fois » (II, 2, 10-11).
Il apparaît
assez évident à la lecture de ces textes que dans le prologue
de son traité, l’humaniste Leon Battista Alberti travaille
avec des concepts aristotéliciens, même s’il n’est
pas possible dans l’état actuel des études de préciser
avec certitude à quelle source précise il s’est
nourri (Zoubov 1958). Cet autre passage rend compte encore plus clairement
peut-être de l’inspiration aristotélicienne du concept
albertien de l’architecture : « Il y a donc deux espèces
d’arts qui commandent à la matière et qui en jugent,
l’un de ces arts étant celui qui emploie les choses, et
l’autre dirigeant comme un habile architecte, l’industrie
qui les façonne. L’art qui emploie les choses joue bien
aussi en quelque sorte le rôle d’architecte dirigeant ;
mais il y a cette différence entre les deux arts que l’un,
l’art architectonique, connaît de la forme, tandis que l’autre,
qui façonne les choses, connaît de la matière »
(II, 2, 13). Il est très utile de mettre ce texte en rapport
avec la fameuse définition de l’architecte : « Sed
ante quam ultra progredior explicandum mihi censeo quemnam haberi velim
architectum. Non enim tignarium adducam fabrumquem tu summis cæterarum
disciplinarum viris compares : fabri enim manus architecto est. Architectum
ego hunc fore constituam, qui certa admirabileque ratione et via et
tum mente animoque diffinire tum et opere absolvere didicerit »
(Orlandi Portoghesi, p. 2 ; trad. française, Caye/Choay p. 47-48).
Alberti fait ici la distinction entre compétence sur la forme
et compétence sur la matière, qui recouvre celle qui distingue
l’architecte du charpentier – et dans ce passage, on notera la référence au Brutus de Cicéron
(73, 257), texte bien connu de l’humaniste abréviateur
de la Curie romaine.
Avant toute
chose, Alberti définit l’architecture comme une activité
de l’esprit et de l’âme, et l’architecte est
pour ainsi dire un physicien à la manière d’Aristote,
qui réfléchit sur la forme des corps considérés
comme éléments abstraits définis par des points,
des lignes et des surfaces, et qui, en tant que constructeur, choisit
les matériaux en fonction de la forme que doit prendre l’édifice
– en parfaite cohérence avec ce qu’écrit le
philosophe grec : « Enfin, il faut ajouter que la matière
n’est qu’une relation, puisque la matière varie avec
la forme et qu’à une autre forme répond une autre
matière » (II, 2, 14). L’humaniste revendique pour
le véritable architecte les deux compétences : l’intellectuelle,
dans la mesure où il crée le projet, et la constructive,
puisqu’il choisit les matériaux en fonction de la forme.
L’idée selon laquelle l’architecture aurait une «
compétence sur la forme » qui serait conçue par
le moyen des lineamenta, autrement dit les points, lignes et
surfaces, trouvera son expression théorique et opérative
dans l’institution des Accademie del Disegno, d’abord
à Florence puis immédiatement après à Rome,
avec des conséquences capitales non seulement pour les architectes,
mais aussi pour l’ensemble des artistes, et pour l’histoire
de l’art en général.
Pietro Roccasecca (Accademia di Belle Arti, Rome) –
2009
Bibliographie critique
Tous les incunables de l’IGI (Indice generale degli
incunaboli delle Biblioteche d’Italia) sont recensés sur
la base de données ISTC (Incunabola Short Title Catalogue) de la
British Library. On y trouvera non seulement la localisation des éditions
du De re edificatoria dans le monde, mais aussi la bibliographie
les concernant (ISTC Number: ia 00215000).
L. B. Alberti, L’Architettura [De re aedificatoria],
Testo latino e traduzione a cura di G. Orlandi, introduzione e
note di P. Portoghesi, Milan, Il Polifilo, 1966.
L. B. Alberti, L’art d’édifier, traduit du latin, présenté et annoté par
P. Caye et F. Choay, Paris, Seuil, 2004.
L. Böninger, « Leon Battista Alberti in tipografia. Le stampe
del Quattrocento », R. Cardini & M. Regoliosi (éd.), Leon
Battista Alberti Umanista e Scrittore. Filologia, esegesi, tradizione,
Florence, Polistampa, 2007, 2, p. 611-630.
F. Borsi, Leon Battista Alberti. Opera completa, Milan, Electa, 1986
(1ère éd. : Milan, 1973).
L. Boschetto, Leon Battista Alberti e Firenze, Biografia, Storia,
Letteratura, Florence, Olschki, 2000.
A. Calzona, F. P. Fiore, A. Tenenti, C. Vasoli (éd.), Leon Battista Alberti teorico delle arti e gli impegni civili del De re aedificatoria, Vérone, Olschki, 2007.
M. Carpo, L’architettura dell’età della stampa:
oralità, scrittura, libro stampato e riproduzione meccanica dell’immagine
nella storia delle teorie architettoniche, Milan, Jaca Book, 1998.
S. Fiaschi, « Una copia di tipografia finora sconosciuta : il
laurenziano Plut. 89 sup. 113 e l’editio princeps del De re aedificatoria
», Rinascimento, 2, 41, 2001, p. 267-284.
C. Grayson, « The composition of L. B. Alberti’s Decem
Libri De Re Aedificatoria », Münchner Jahrbuch der Bildenden
Kunst, Dritte Folge, 11, 1960, p. 152-161.
R. Krautheimer, « Alberti and Vitruvius », The Renaissance and Mannerism,
Studies in Western Art, actes du 20e congrès international d’histoire de l’art, New York, 7-12 septembre 1961, Princeton, Princeton University Press, 1963,
2, p. 42 – 52, in part. p. 49.
G. Orlandi, « Le prime fasi nella diffusione del trattato architettonico
albertiano », J. Rykvert & A. Engel (éd.), Leon Battista
Alberti, Milan/Ivrea, Electa/Olivetti, 1994, p. 96-105.
F. Salvi, « Edizioni, versioni e illustrazioni del De re
Aedificatoria. Nota sulla fortuna del trattato albertiano »,
G. Morolli & M. Guzzon (éd.), Leon Battista Alberti : i nomi
e le figure. Ordini, templi e fabbriche civili: immagini e architetture
dai libri VII e VIII del De re aedificatoria, Florence, Alinea, 1994.
A. Tura, « Saggio su alcuni selezionati problemi di bibliografia
fiorentina », A. Tura (éd.), Edizioni fiorentine del
Quattrocento e del primo Cinquecento in Trivulziana, Milan, Comune di Milano, 2001,
p. 9-65.
V. P. Zubov, « Léon Battista Alberti et les auteurs du
Moyen-Âge », Mediaeval and Renaissance Studies,
4, 1958, p. 245 -266.
Notice
Leonis Baptiste Alberti De re aedificatoria incipit. [204 f.]
sign. a8-d8 e6 f8-o8 p6 q8-z8 &8 [*8**8] ; 27x19 x 6 cm.
Édition princeps du texte d’Alberti, publiée treize
ans après sa mort par les soins de son frère.
34 lignes par page, en caractères romains, chaque livre est pourvu
d’un titre en capitales, et d’un espace pour lettre enluminée
avec lettre d’attente. Premier recto blanc, au verso la dédicace
d’Ange Politien à Laurent de Médicis. F. [204 et dernier]
recto, adresse en vers d’Alberti au lecteur, et registre au verso.
Le cahier a une signature inaccoutumée : 1 er feuillet muet, puis,
ai aii aiii pour les f. [2-4].
Adresse prise au colophon : « Florentiae acuratissime impressum
opera magistri Nicolai Laurentii Alamani anno salutis millesimo octuagesimo
quinto [sic] quarto Kalendas Ianuarias ».
Cicognara 370 ; Fowler 3 ; Millard Italian books 4 ; RIBA 46.
École nationale supérieure des Beaux-Arts, 20 A 4.
*Notes :
- Exemplaire non rubriqué, enrichi de nombreuses notes manuscrites
en marge (XVI e siècle).
- Reliure de veau XVIII e siècle, restaurée, avec fleurons sur
les entre-nerfs et pièce de titre en maroquin rouge, signet de
soie vert.
- Tampon de la « Biblioth. Corsinia vetus » (XVIII e siècle).
Du legs d’Alfred Armand, architecte collectionneur (1808-1888) à
l’École des Beaux-Arts. Date de « Feb. 1873 »
sur la 2 e page de garde, et notice découpée du catalogue
de vente italien collée sur la 1 ère : l'exemplaire a sans doute été acheté
par Armand en Italie à cette date. Toutefois, à signaler
la référence à la Bibliographie de De Bure en français
dans une écriture du XVIII e siècle au recto du 1 er feuillet
:il a fait des allers et retours entre l’Italie
et la France.
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