GALLIA ROMANA

Keiser 1968 ; Le Roy Ladurie 1995 ; Fiches/Veyrac 1996, p. 241-268 ; Gros 1996, p. 440-441 ; Le Roy Ladurie 2000 ; Lemerle 2005, p. 87 ; Lemerle 2013-2

Les passages en italique sont des ajouts de Platter postérieurs à la rédaction d’ensemble mise au point en 1604-1605

« Demnach sahen wier auch vor der statt ein weyer, gülle oder lachen, die man nennet (Fontem urbis) der Statt Brunnen, ist klar undt immerwehrendt, hatt viel quellen, da er entspringt, ist auch ein myle nitt weit darvon, ettwan ein bügsen schutz noch eine undt darnoch die dritte, die alle von ihme getriben werden. [...] Es möchten woll vielleicht die stein zu dem tempel Dianae an demselbigen ort gegraben worden sein, da yetzunder der weyer ist, weil er nitt weit darvon gebauwen worden, oder auch (daß theatrum) der schauwplatz, welches ein mechtige dieffe verursachet hatte, daß beschwerlich grundt zefinden wehre. »
= « Ensuite nous sommes allés voir hors la ville une espèce d’étang, dans le genre d’une mare, que l’on nomme Fontem urbis, la fontaine de la ville : source d’eau claire et intarissable. Elle est alimentée en son jaillissement par de nombreuses sources ; elle fait tourner un moulin à peu de distance, un autre à une portée d’arquebuse du premier, et encore un autre plus loin ; tous les trois sont actionnés en conséquence par le courant issu de cette puissante fontaine. […] Il n’est pas inconcevable que les pierres qui ont servi à construire le temple nîmois de Diane aient été extraites de l’emplacement même où se trouve à l’heure actuelle le creux lacustre de la fontaine, car ce temple a été érigé à proximité d’icelle ; ou bien ce pourrait être aussi l’origine des pierres dont fut construit le theatrum ou leu de spectacle antique de cette même ville. Cette extraction aurait abouti à un creusement d’une profondeur extraordinaire : ce qui expliquerait la difficulté qu’on a à trouver le fond de l’immense cavité de la fontaine. » (trad. Le Roy Ladurie 2000, p. 147-149)