GALLIA ROMANA

DLF XVI^e siècle, p. 446 ; Terrebasse 1844 ; Macé 1852 ; Pelletier 1982, p. 131-138 ; Lemerle 2003, p. 10-14 ; Lemerle 2005, p. 58, 95

« In colle juxta meridianam Geriæ ripam fuerunt in discursu ejus duo aquæductus constructi, inter se per duodecim passus distantes, quibus Geriæ aquam vel Pineti fontes, Romani in urbem Viennam conducebant, pro balneis sub Pupeto factis et aliis civium necessitatibus. Hi aquæductus ad altitudinem quinque pedum et latitudinem quatuor ædificati fuerunt, et per illos simul duo homines parum inclinati incedere possent : eorum compositio ita est apta, ut aspicienti [7v°] delectationem afferat. Per duos pedes cum dimidio, murus recte quadratus elevatur, et desuper circumflectitur et in fornicem conficitur ; adhuc extat pars hujusce operis quam magna cura vidimus »…
= « Sur une colline, près de la rive méridionale de la Gère, avaient été construits deux aqueducs, éloignés l’un de l’autre de douze pas, par lesquels les Romains amenaient à Vienne, pour les bains bâtis au pied du Pipet et pour les autres usages des citoyens, les eaux de cette rivière et les sources de Pinet. Ces aqueducs avaient cinq pieds de hauteur et quatre de largeur; deux hommes pouvaient les parcourir de front en se baissant un peu ; en un mot, leur agencement est si beau qu’il fait plaisir à voir. Un mur quadrangulaire s’élève à la hauteur de deux pieds et demi ; il s’infléchit ensuite et se courbe en forme de voûte. Il reste encore quelques parties de ces constructions que nous avons examinées avec soin. » (trad. Macé 1852, p. 12)