GALLIA ROMANA

Bonnard 1908, pp. 397-402 ; Provost/Menessier 1994-2, pp. 192-200 ; Lemerle 2005, p. 67

« En ce bourg il y a bon nombre de maisons, mais les unes de plus grande commodité que les autres, car celles qui sont pour les baigneurs avoisinent les bains et mesme que au-dessous de l’une qui est faicte en portique, il y a une source chaude qui part de celle du bain où l’on se baigne…[…].
Le bain auquel on se baigne, appelé vulgairement par les habitants du lieu le grand bain, est logé dans une niche faicte en forme de chapelle voûtée bastie et cymentée industrieusement, laquelle pourrait contenir de dix à douze personnes, estant aussi chaude en toutes saisons comme une estuve, à cause des évaporations qui s’élèvent de l’esbouïllement du bain : et au milieu de ceste torelle est le bain en forme de puys, profond de quatre pieds, auquel peuvent demeurer deux personnes assises, et est toujours remply d’eau chaude facile à supporter, rejaillissant à gros bouillons incessemment (sic) regorgeant l’immondice et superfluité en iceluy contenue, ce qu’est une grande commodité aux baigneurs pour leur oster tout regret de y entrer les uns après les autres, si mal qualifiés qu’ils soyent. »