GALLIA ROMANA

Fiches/Veyrac 1996, pp. 175-207 ; Gros 1996, pp. 47-48 ; Lemerle 2005, pp. 84-85 ; Lemerle 2013-2

« L’empereur Adrien, fondateur de Nîmes en l’honneur de Plotine, sa tante et femme de l’empereur Trajan, […] avait enclos dans les murailles de la ville les sept montagnes qui l’envisagent ou qui la dominent, depuis le moulin de Faucher où est le second commandement et deux cents pas plus haut en droite ligne, jusqu’à la muraille qui prend le coin du château jusqu’à la Couronne d’environ trois cents pas de loin, et de l’endroit de ce moulin jusqu’au plus haut des dernières montagnes vers le Couchant, faisant un angle avancé jusque près de la Tour Magne, faisant [f. 176v°] un angle retiré de la longueur de trois cents toises et de là en droite ligne vers les autres montagnes qui sont pardessus le Cadereau, et bien près de l’écho retentissant sept fois faisant un autre angle externe de la longueur d’environ trois cent cinq cannes, et de là jusqu’au clos de Degorce environ deux cents toises de long faisant un autre angle avancé, et de là jusqu’à la porte de la Couronne faisant aussi un autre angle avancé en droite ligne de la longueur de cinq cents toises, lequel prenait le coin de la rue Vinatière au-dessus de laquelle en l’endroit de l’hôpital se voit encore ce portail majestueux qui paraît tout entier à l’avenue de Montpellier.
Nîmes bâtie à la mode de Rome et quasi sous un même degré était approchante en sa vieille enceinte de la figure ‘hexagonique’. »