GALLIA ROMANA
Corpus des textes et représentations
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Ville | Vers-Pont-du-Gard (Gard, 30) |
Sujet(s) | Pont du Gard |
Auteur(s) | Zinzerling, Just |
Érudit hollandais (1590-1618) | |
Support | Imprimé |
Date | 1616 |
Inscription | |
Références | Zinzerling 1616, p. 214-216 |
Bibliographie | Bernard 1859, p. 1-14 ; Provost 1999-2, p. 736 ; Lemerle 2005, p. 88-91 |
Remarques | Zinzerling visita la France de 1612 à 1616. Le pont du Gard fut sans doute le monument gallo-romain le plus universellement admiré |
Transcription « Ad quatuor leucas abest hinc stupendum illud humanæ industriæ opus Pons Gardius. Pons appellatur à parte sui inferiore, quæ transitum hominibus & jumentis præbuit : Cæterùm superiùs aquæductus : gardius à fluvio Gardo, cui impositus. Triplex arcuum est ordo. Inferior sex tantùm continet, medius vndecim ; superior, triginta. Incumbit his canalis sex pedum in altitudinem, trium in latitudinem contectus, prægrandibus saxis. Altitudinem operis qui metiti [171] fuere, notant esse 82. pedum. Quis magnam hanc molem excitarit non constat : nec etiam mentio eius ulla sit à scriptoribus antiquis. De eo ita cecinit Theodorus Beza. Pyramidum ostentat barbara Memphis opus. Plus est quod cernis, triplicis coniugere pontis Fornicibus montes sic potuisse duos Et plus est (victam quo se Natura fatetur) Imposuisse ipsis flumina fluminibus. Et rursum plus est contempto laudis honore Artificem nomen subticuisse suum Mire opifex, quod tu fecisti sit licet ingens Quod non fecisti plus ego miror opus. » = « A quatre lieues de là, se trouve le pont du Gard, cet étonnant produit de l’industrie humaine. La partie inférieure est bien un pont qui sert de passage aux hommes et aux animaux ; mais la partie supérieure sert d’aqueduc. Il passe au-dessus du Gardon, qui lui a donné son nom. Il y a trois rangs d’arches, celui d’en bas composé de six voûtes, celui du milieu de onze, celui d’en haut de trente. Ces dernières supportent un canal de six pieds de haut et de trois pieds de large couvert de grandes pierres. La construction a quatre vingt-deux pieds en totalité. On ne sait qui éleva cette merveille dont les historiens de l’antiquité ne font aucune mention. Théodore de Bèze l’a célébrée en ces termes :
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