GALLIA ROMANA

DLF XVI^e siècle, p. 1025 ; Constans 1921, p. 278-297 ; Gros 1996, p. 292-293 ; Lemerle 2005, p. 89-90 ; Rothé/Heijmans 2008, p. 287-301

Au XIII^e siècle Gervasius de Tilbury décrivait l’édicule du cirque, encore visible à son époque. Le collège d’Arles fut installé à l’emplacement de la scène du théâtre, avant de céder la place en 1664 au couvent de la Miséricorde ; le théâtre ne fut identifié en tant que tel que dans la seconde moitié du XVII^e siècle

« Il se voit aussi à arles les restes des ruines d’un temple magnifique, qui iadis fut bati auprès du portal de Laure, contenant pleusieurs arcs triomphans, voire sur l’entrée il y en a encores trois l’un sur l’autre, ornés de frises et des (sic) frontispices où sont graves les disques et tetes de taureaux, qui signifient, selon les anciens, que ça esté un lieu destiné pour le sacrifice, lequel s’étandoit depuis le refectoir des cordelliers joignant la maison de Bouchon jusques ez murailles de la ville; et au milieu de la place où souloit estre ledit temple, se voient encores dressées deux grosses et hautes colomnes quasi jaspées, que le commun peuple appelle les fourches de Rolland, au dessus desquelles y a comme un tombeau qui traverse et [11] s’appuye sur l’une et l’autre colomne; je ne sçais si ce ne seroient point celles desquelles parle ledit Gervasius, où l’on faisoit le sacrifice cy dessus mentionné, au lieu dit la Roquette. »