GALLIA ROMANA

Database of texts and images
Of Gallo-Roman antiquities (15th-17th centuries)

Notice

Ville Arles (Bouches-du-Rhône, 13)
Subject(s) Circus
 
Author(s) Romieu, Lanteaume de
  Antiquarian and collector from Arles (15..?-after 1598)
Resource type Manuscript
Date 1574
Inscription
References Romieu 221, VI, pp. 12-13
Bibliography

DLF XVIe siècle, p. 1025 ; Constans 1921, pp. 325-345 ; Lemerle 2005, p. 90 ; Rothé/Heijmans 2008, pp. 419-426

Remarks

The circus aedicule described by Gervase of Tilbury in the 13th century no longer existed in the 16th century; only the obelisk – three-quarters of which were buried – remained. The 'second obelisk' mentioned by Romieu is in fact the upper part of the monolith (approximately two-thirds of it) which had been conserved in the suburb known as the Faubourg de la Roquette, where it was used as a bench in the square in front of the house of the Ventabren family. In 1675, the obelisk was erected in front of the town hall (located on the old market place)

Transcription 

« Nous avons encores près des murailles de nostre ville hors la porte de la Roquete un grand obelisque antique merveilleusement beau, qui se voit là couché à terre, et fut découvert entieremant et visité par la Reine mere de France, lorsqu’elle fut icy, à Arles avec le Roy charles IX son fils après les malheureux troubles des premieres guerres; et contient cet obelisque plus de treize pas de longueur, et de largeur environ une cane devers le gros pied qui est quelque peu ruiné, ayant à la sommité d’icelluy un trou assès grand, et est d’une pierre fort dure melée de blanc, rouge et noir, comme jaspée, lequel à mon jugemant peut avoir servi par le passé pour le mausole ou monument de quelque Prince Romain; m’asseurant que si cette piece eust esté aisée à transporter que lors nous en fussions esté aussi tost dessaisis, comme de pleusieurs autres. Toutefois messieurs de nostre ville ont eu intention d’essayer quelque jour s’il seroit possible de la faire conduire en la grande place du marché, pour mémoire de son antiquité. [13] Il se voit bien encores une autre petite obelisque dans la ville, auprès de la maison qui souloit estre des ventabrens, qui est quasi de la meme façon, ains beaucoup moindre sans comparaison; je ne sçay sil ne seroit point une moitié d’un semblable au premier, selon l’opinion d’aucuns. »