GALLIA ROMANA

DLF XVII^e siècle, p. 341-342 ; Constans 1921, p. 298-324 ; Gros 1991, p. 49-50 ; Gros 1996, p. 335-337 ; Lemerle 2005, p. 89 ; Rothé/Heijmans 2008, p. 274-283

Texte repris par L. Coulon sans son ouvrage Les rivières de France (1644, II, p. 189-190), avec de légères variantes : « [pieds], faites de grosses pierres d’vne grosseur prodigieuse » … « lieu de combat pour les Gladiateurs & pour les bestes »… « [il y en a vne] qui passe sous le Rhosne, & va iusques à Nimes par le moyen d’vn aqueduct, etc. ».
Le passage souterrain qui partait de l’amphithéâtre est mentionné par Gölnitz dont Coulon s’inspire, mais avant lui par Thomas Platter et Anne de Rulman

« Elle [Arles] peut estre auiourd’huy nommée le Soleil de la Prouence, & la Riuale de la premiere Rome, dont on void les superbes ouurages, comme le Temple de Diane & l’Amphitheatre qui est un des plus beaux de l’Europe, quoy qu’en die le Docte Lipse, qui n’en a parlé que par faux raport, sans l’auoir iamais veu. Il est com[542]posé de soixante arcades, chascune de quinze pieds, faits de pierres d’vne grosseur prodigieuse, qui se soustiennent de leur propre poids, sans chaux & sans ciment. La place des arenes, qui estoit le lieu de combat des Gladiateurs & des bestes, est remplie de bastimens ; & les caues, dont il y en a vne, qui est percée par un aqueduct, qui passe sous le Rhosne, & va iusques à Nimes, seruent de boutiques aux tisserans & de celliers aux hostes. »