GALLIA ROMANA

Bernard 1859, p. 1-14 ; Lemerle 2003, p. 17-20 ; Lemerle 2005, p. 32-33, 95 ; Roumégoux 2009, p. 215-230

Il s’agit peut-être des vestiges de l’ensemble monumental qui se trouvait à l’ouest du théâtre

« Idem [Pontanus] etiam murum, qui templum Dianæ fuisse creditur, Martis & Herculis templorum reliquias esse conjectat, ex loco Flori, cum ait : ‘Quo loco Isara et Rhodanus fluvii confluunt prope Cemmenum montem Q. Fabius Maxim. 30 millium non integrorum exercitum instructus 200 millia Gallorum concidit, ibique trophæum [263] statuit ex albo lapide, ac duo templa unum Martis alterum Herculis. Hæc Isacius. Ego valde metuo ne loci situs contradicat ipsius conjecturæ. »
= « Isacius regarde encore la muraille qu’on dit avoir appartenu au temple de Diane, comme un reste de deux temples consacrés l’un à Mars, l’autre à Hercule. Il se base de nouveau sur un passage de Florus, d’après lequel, à l’endroit où l’Isère et le Rhône se joignent, Q. Fabius Maximus, avec moins de trente mille soldats, défit une armée gauloise de deux cent mille hommes et éleva un trophée de pierre blanche ainsi qu’un temple à Mars et un autre à Hercule. Mais je crains bien que cette conjecture d’Isacius ne s’accorde pas avec la nature des lieux. » (trad. Bernard 1859, p. 243)