GALLIA ROMANA

Keiser 1968 ; Le Roy Ladurie 1995 ; Le Roy Ladurie 2000 ; Lemerle 2003, p. 17-20 ; Lemerle 2005, p. 28-31, 95 ; Roumégoux 2009, p. 215-230

Thomas Platter est le premier à décrire les vestiges de l’ensemble monumental qui se trouvait à l’ouest du théâtre

« Es sinndt gar viel uralte gebeüw (antiquitates) inn undt außerthalb der statt zebesehen. Erstlich der überrest von dem überhauß stattlichen (theatro) schauwplatz, welcher halb rundt, unndt noch ein sehr hohe gewaltige mauren auf der seiten mitt gefencknußen, von kleinen vierecketen steinen unndt auch grossen quaderstucken erbauwen, welches gebeüw sie auf ihr sprach le Circ nennen. Man vermeinet, in gantz Frankreich seye kein stattlichers am gebeüw zesehen, aber woll gäntzere, dann es gar mechtig in abgang gerahten, daß man schier nit mehr merken kan, waß es gewesen ist. »
= « On peut voir, dans la zone suburbaine et en ville, quantité de très vieilles bâtisses qui sont là comme autant d’antiquités, antiquitates. Et d’abord les restes d’une magnifique salle de spectacle (theatrum) ; c’est un bâtiment semi-circulaire avec, à son rebord, un mur haut et puissant : il comporte des cellules carcérales, bâties en pierres quadrangulaires ainsi qu’en grosses pierres de taille. Les gens d’ici, dans leur langage, appellent tout cela le Circ (le Cirque). L’opinion générale, c’est que dans toute la France on ne connaît pas de monument plus imposant ; il y en a pourtant de plus complets, car le Circ en question est tout à fait tombé en ruine et l’on peut à peine deviner ce qu’il fut. » (trad. Le Roy Ladurie 2000, p. 265-266)